Suis-je là?
Elucubrations narcissiques
La bête : Lili
La race : animal pseudo-domestique imaginaire
Le caractère : impossible
Les origines : un peu moi, un peu une autre.
Etat : délabrée, surtout de la charpente de la toiture.
Couleur : peu importe pourvu que ca flashe( avec double ration de paillettes siouplé)
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J'espionne par là...
et ailleurs?
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Féminitude
Dans ces pages, il est question de féminité à tout va. Aspects pratiques, versant psychologique, influences, clichés, avantages, inconvénients, espoirs, combats et déception, la féminité se retrouve décrite à plusieurs mains, par petites touches, comme un tableau de peintre flamand. Toutes sont dans le vrai. Toutes sont femmes et écrivent leur condition de tous les jours. A leur façon. Ce qui m’interroge depuis plusieurs jours, c’est le fondement de cette féminité. Ses symptômes, conséquences et attributs sont (et seront) décrits ici mais… pas leur cause. Au fond, la féminité, c’est quoi? Etre une femme ( des années 80, mais femme jusqu’au bout des seins. Michel, sors de mon corps!) à quoi ça tient? On le sent comment? Est ce qu’être une femme, c’est simplement avoir gagné une paire d’ovaires et une paire de seins en prime, à la grande loterie de la naissance? Pour moi, non. Certes, être une femme est grandement facilité par la possession d’un magnifique vagin mais ça ne peut pas suffir. Pour preuve, les transexuels. Le passage de l’enfance à l’adolescence a été décrit, et le sera encore, en long en large et en travers. Ca, j’ai assimilé, pas de problème. Mais le passage de l’état d’adolescente à celui de femme est nettement plus flou. Je me suis livrée à un petit interrogatoire de l’homme qui m’accompagne, afin d’espérer faire un comparatif. Il en ressort que le monde masculin peut (en vraiment très gros) s’expliquer ainsi. Le petit garçon devient adolescent avec, à peu de choses près, les mêmes difficultés et obstacles que ceux que les filles rencontrent. L’adolescent devient homme avec l’apparition de certaines responsabilités. Pour certains, il s’agira d’un emploi, pour d’autres, d’une famille. En gros, l’homme devient adulte quand il devient responsable. Ce qui situe le changement, en moyenne entre 20 et 28 ans. Pour les filles, c’est plus compliqués. D’abord, nous sommes plus responsables, plus jeunes. Sans aller jusqu’à dire que les adolescents sont des écervelés, je considère que les filles sont plus responsabilisées dès l’enfance. L’aspect “responsabilisation”, même si il peut être retenu comme facilitant, n’est pas non plus ce qui fait qu’une femme devient femme. Et là, je sèche… Si je parle de mon petit cas personnel, j’estime que je ne suis pas femme, encore. Je suis femme en devenir. A 28 ans. Si j’observe les femmes autours de moi, je constate que j’ai tendance à étiquetter comme femmes, celles d’entre nous qui sont plus âgées. Vers 35 ans, en moyenne. La naissance d’un enfant a l’air de les faire mûrir, mais… pas toutes. Ca me soulage, parce que ça m’aurait fait chier de constater qu’il fallait un môme pour être une femme adulte! J’ai encore questionné mon compagnon, qui m’a livré sa définition de la femme adulte. La femme adulte doit : * être consciente de son charme, reconnaitre sa présence, pouvoir en jouer sans en abuser. * avoir cessé de jouer avec les gens et les choses intempestivement. * être satisfaite de son statut marital, qu’elle soit célibataire ou mariée, mais que cela soit son choix absolu * assumer ses responsabilités Selon ces critères, je suis femme. Comment alors expliquer que je ne le sente pas?
bavassé par Lili-la-tigresse, le Mercredi 16 Janvier 2008, 08:59 dans la rubrique "Tout sur rien et rien surtout".
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alberto
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ah si vous le permettez je me permets d'ajouter juste une petite chose :
Une femme qui n'a jamais eu de bébé ne saura jamais vraiment ce que c'est qu'avoir un bébé. Ça ne s'apprend pas dans les livres. Pareil pour un homme. Aussi bizarre que cela puisse paraître, le nombre d'enfants influe fortement les situations sur le plan pratique et sur celui de la pensée. Avoir deux enfants, par ex., est tout différent d'avoir un enfant, de même que trois. Le quatrième enfant apporte la joie, mais aussi un bouleversement que les trois premiers n'apportent pas. Il faudra par ex. y arriver financièrement, car il faudra un bus et non plus une voiture normale !!! Etc, etc.
Assurément, une femme qui devient mère n'est plus la même.
C'est un point délicat pour les femmes céllibataires qui sont tout aussi dignes comme chaque être humain. Je souhaite l'harmonie, le bon sens (oui) et l'amour de l'être pour se comprendre les uns et les autres. Et je rassure Lili qui m'étonne, mais qui est sur une bonne voie : non il ne faut pas un môme pour être une femme adulte. Ce qui est bien, c'est d'être accepté(e) tel (ou telle) que l'on est. J'ai pas dit qu'il falllait rester tel (ou telle) que l'on est, sinon on ne deviendrait jamais adulte ! Gardez le courage !
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Anonyme
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Questions : 1/ quel est le point délicat pour les femmes célibataires? Celui de l'enfantement? Le couple protège-t-il du-dit point délicat? 2/ quelle est cette "bonne" voie? Et où est la mauvaise, que je m'en garde? 3/ comment répondre à une double injonction contradictoire qui est "ne change pas mais grandis"?
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alberto
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C'était toi l'Anonyme, Lili, j'ai répondu entre temps. J'espère que je ne te mets pas de bâtons dans les roues avec mes réponses. Elles sont pour t'encourager. Garde le courage.
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alberto
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Le point délicat pour une femme est celui de l'enfantement. Le couple protège ce point dit délicat. La femme porte la grossesse et enfante, mais elle ne le fait pas sans l'homme. Dans ce contexte, le couple, l'homme et la femme, deviennent un, unis comme pour faire une seule chair.
La "bonne voie" qui se rapporte à Lili dans le texte (je ne sais pas qui est Anonyme) est celle qu'elle suit. Ses quelques lignes révèlent une bonne réflexion sur elle même et sur la société. Elle se pose des questions, et il me semble que ce sont les bonnes questions qu'elle se pose, c'est à dire sur le sens de la vie, son but, son pourquoi, sur sa personnalité, sur son identité de femme (de femme mûre). Il semble qu'elle se remet en question, bute encore sur les questions de la femme célibataire et de la femme mère. Ce n'est pas facile en 2008. Elle n'a peut-être pas encore abordé les questions embarassantes de la femme dite mariée ou pas mariée, ou pour elle ces questions sont inutiles. Personnellement, je ne dis rien, j'aime trop la liberté pour la laisser (la liberté) à chacun et à chacune.
Par "grandir" vous voulez dire tendre à la maturité, je pense. On se cherche jusqu'à quel âge ? Pour l'homme, c'est vers la trentaine que les questions fondamentales s'enracinent. Mais à mon avis on peut changer à n'importe quel âge. Une chose est sûre : plus on vieillit, plus c'est difficile.
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Lili-la-tigresse
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Comme si l'enfantement était la seule issue, qui est facilitée pour les femmes ayant un procréateur sous la main... Ca m'emmerde ( je le dis comme je le pense) que tu te permettes de juger si le chemin que quiconque prend est "le bon". Ca me semble présomptueux. Qui es-tu pour considérer que le chemin est le bon, les questions sont les bonnes? Au mieux, pourrais tu considérer et exprimer que tu te trouves sur un chemin similaire et qu'il te mène vers une satisfaction que tu n'as pas atteinte autrement. C'est pas moi qui ai utilisé grandir, c'est toi. Tu as dit quelque chose du genre, ne stagnons pas, sinon nous ne grandissons pas. Oh ca me dérange, ce ton docte, ces opinions tranchées sur ce qui est Bon, ce qui ne l'est pas, qui reposent sur... je ne sais même pas quoi. Tu es qui, toi exactement, pour affirmer tout ça comme si il s'agissait d'une vérité? Sur quels arguments te bases-tu? Sont-ils valables?
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alberto
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Lili, tous les chemins mènent à Rome ! C'est à toi de trouver ton chemin. Que je te dérange... le contraire m'aurait étonné. Mais je ne m'exprime pas peut-être comme il faudrait. Sois assez intelligente pour ne pas en faire une montagne de ces quelques mots échangés. Mais il faut savoir, si tu cherches ou si tu ne cherches pas. Si tu cherches et poses des questions, attends-toi à ce que les gens te répondent -réponses qui plaisent ou qui ne plaisent pas... Mes réponses en l'occurence sont basées sur la Bible.
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Lili-la-tigresse
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Non, tous les chemins ne mènent pas à Rome. 1/ D'asséner d'Ultimes Vérités qui te permettent, visiblement, de juger ce qui est bien ou mal chez les autres. 2/ De te baser sur la Bible, avec laquelle je ne suis pas d'accord. 3/ De finir par me demander d'être assez intelligente, alors que tu n'utilises pas la tienne pour modifier ton discours, 1+2+3, oui, ca me dérange. On est bien d'accord. Et il ne s'agit pas d'un dérangement occasionné par "les gens qui ont raison" auprès des "gens qui ont tord" parce que la vérité dérange. il s'agit d'un dérangement parce que je te trouve présomptueux, et qu'en fin de compte, tu ne réponds ni à mes questions ni à mes critiques... A croire que la réponse, tu ne l'as pas. Mais par contre, la Vérité, tu l'as, si j'en crois la façon dont tu t'exprimes. Je te demande pas de croire à autre chose qu'à la Bible, je m'en fous. Je te demande de cesser de me juger ou de te taire.
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alberto
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J'espère que tu as bien dormi, Lili. Est-ce que le jour d'aujourd'hui te mettra de bonne humeur ? Je ne voudrais pas être la cause de l'inverse. Si c'est le cas, je préfère alors me taire. Je reste pourtant sensible devant l'agitation de ton coeur qui cherche des réponses à des questions importantes. Mais... tu vois comme la communication entre les êtres reste difficile !
Il y a tant de choses à apprendre !
Ce matin en venant travailler, j'étais sur la route en voiture et traversais de belles campagnes. Je pensais à toi et je t'imaginais dans le métro... Toutes les rames de métro ne mènent pas au même but... et tous les chemins ne mènent pas à Rome, bien sûr ! Il y a milles chemins, mais... finalement, un seul mène au but, à la destination choisie.
Dans le métro, tu vas vers une station précise et à un endroit précis. Dans ta vie, où vas-tu ?
Si tu te perds dans le métro, tu communiques : tu demandes à quelqu'un de t'aider à trouver la bonne voie. Dans ce cas là il ne te viendrait pas à l'idée de douter des renseignements reçus.
Dans la vie, chacun doit trouver sa route. Mais tu sais, la plupart des gens ne savent pas où ils vont. Certains cherchent, d'autres ne cherchent pas. Difficile de leur demander la route. Rare est la bonne âme à qui l'on peut faire confiance. Or, sans la confiance, difficile d'avancer. Or, pour faire confiance à quelqu'un, il en faut du temps ! Oh oui qu’il en faut du temps pour connaître quelqu'un ! Et cela ne se fait pas du jour au lendemain.
Que sont les questions-réponses échangées en une journée sur un Joueb ?
Ce matin donc, en venant travailler, je réfléchissais tout en roulant. Je regardais les poteaux indicateurs, il y en a plus ou moins. Ces poteaux indicateurs sont nécessaires. S'ils n'y en avaient pas... bonjour les dégâts, bonjour l'anarchie et tout... Bref. Ils sont fixés à des endroits précis pour aider les automobilistes à trouver la bonne route, afin d'arriver à bon port, sans accident si possible, et à la destination choisie. Il nous viendrait pas à l'idée de ne pas en tenir compte, ou alors faut être ivre ou dépourvu de sens ou suicidaire. Les poteaux indicateurs indiquent la bonne route. Ils aident les conducteurs à trouver la bonne route, ou encore : à retrouver la bonne route. Ils disent : "C'est par là, allez-y".
Hier, Lili, à un croisement de ta vie, il y avait sur ta route un poteau indicateur.
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Lili-la-tigresse
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Tu parles beaucoup pour quelqu'un qui préfère se taire... Et oui, c'est toi qui me met de mauvaise humeur. Je vais encore écrire pourquoi, même si j'ai la ferme impression qu'en fait, tu ne lis pas :). La communication est difficile, surtout quand l'un des deux s'obstine à la fuir. Mais où tu vas exactement avec ce genre de métaphores un peu crétine? Je suis censée comprendre quoi? Qui (ou quoi) était le poteau indicateur sur ma route, hier? Toi? Toi qui répond jamais à rien? Qui passe ton temps à répéter en plus long ce que quelqu'un d'autre a déjà dit? Le champion de la périphrase absurde? Tu changes d'avis comme de chemises, en trois messages, tu as réussi à me dire tout et son contraire. Relis toi. Tous les chemins mènent à Rome et puis non. Tu n'es ni crédible, ni solide. Je passe mon temps à démonter tes arguments et toi, tu soliloques. La communication commence par l'écoute ( ici, la lecture) or tu ne lis que toi-même... Les questions-réponses échangées sur un joueb avec toi sont des emmerdements. Je te le dis, comme je le pense. Tu ne m'aides pas. Et en plus, je te le fais savoir. Tu m'ennuies, tu m'emmerdes, tu ne fais rien avancer et tu m'énerves. Et toi, tu continues... Reste dans ta conviction, si elle t'apporte le bonheur, tant mieux, mais surtout, ne viens plus ici. Plus jamais. On ne pourra jamais se parler.
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Pierre
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räel sort de ce corps!:!:!:!:!!
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marlor
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J'ai atterri un peu par hasard sur ton blog et j'en ai profité pour lire ce dialogue qui m'a fait sourire. Ah! ce que j'aime les femmes qui ont du caractère!
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à 12:55